Accueil » L’histoire de la thalassothérapie
L’histoire de la thalassothérapie
Les grandes époques de la thalasso
La thalassothérapie dans l'antiquité
Les Égyptiens furent les premiers à reconnaître les vertus thérapeutiques de l’eau de mer. Hippocrate, Galien, Platon et Aristote en conseillaient l’usage en bains chauds pour soigner et essuyer des plaies, mais aussi à des fins préventives. Les Romains inventent la pélothérapie, autrement dit : les bains de boues à partir de sédiments extraits du fond des lacs marins. Le solarium, dans les thermes romains, servait pour le bain de soleil. Grâce à la vaste iconographie entourant l’antique symbolique solaire et marine, il apparaît une sacralité évidente du soleil et de la mer.
La thalassothérapie au Moyen Âge
Le déclin Après la chute de l’Empire et avec l’émergence du Christianisme, l’homme entre dans une fausse pudeur, abandonnant ainsi l’hygiène corporelle et les cures thermales. Au Moyen- ge, la mer est considérée comme le « Royaume du Prince des Vents », le Diable… On utilise 15 litres d’eau par jour et par personne à Paris, contre 1 000 litres à Rome… Partout, et pas seulement en France, « le Moyen- ge a le dégoût et l’horreur de la mer » (Leroy).
La thalassothérapie au XVIᵉ siècle
Ambroise Paré met en exergue les propriétés de l’eau de mer. Au XVIème siècle, il prescrit les bains de mer pour leurs propriétés astringentes, réchauffantes, desséchantes, etc.
La thalassothérapie au XVIIᵉ siècle
Le renouveau anglais Grâce au Docteur Floyer, les Anglais tentent les premiers essais thérapeutiques par l’eau de mer alors que la France n’y voit encore qu’un remède contre la rage. En un siècle, 60 bains se créent en Angleterre. En 1753, le Docteur Richard Russel écrit « The use of sea water », premier traité moderne affirmant les bienfaits curatifs de l’eau de mer.
Les prémices de la thalassothérapie
Une utilisation médicale En 1847, à Sète, Mademoiselle Hirsch crée le premier établissement combinant le traitement par l’eau de mer et la cure héliomarine. 1860 marque l’apparition du sanatorium marin, ancêtre de nos Centres de Rééducation en milieu marin qui ancre, à la fin du XIXe, la notion de bain de mer thérapeutique. Un an plus tard, le premier hôpital marin est créé à Berck-sur-Mer par les Drs Lhoste et Perrochaud. L’année 1865, donne toute sa dimension aux bains de mer, car le Docteur La Bonnardière invente le mot « thalassothérapie » à partir des mots grec « thalassa, » la mer et « therapeia », le soin. Dès lors, la thalassothérapie prônera non seulement l’utilisation de l’eau mais aussi des algues, du sable et du climat marin. Dans cette lignée, en 1866, le biologiste René Quinton démontre la similitude entre le plasma et l’eau de mer et publiera en 1904 un ouvrage essentiel dans l’histoire des bains de mer : « L’eau de mer, milieu organique ». En 1899, le Docteur Bagot cherche un terrain pour créer un « institut marin », c’est à Roscoff, précisément, pour le cadre, la qualité de l’air et de l’eau qu’il choisit de construire le premier centre de thalassothérapie.
La thalassothérapie au XXᵉ siècle
Vers la modernité Le rivage étant domaine public, et le plus souvent sous contrôle militaire, l’implantation des établissements de bains de mer est soumise à autorisation, généralement à titre provisoire. La plupart du temps, les bâtiments doivent être démontables d’une saison sur l’autre ! En 1950, Denis Leroy donne son orientation thérapeutique à la thalassothérapie en inventant la kinébalnéothérapie. Devant la recrudescence des curistes et des établissements, la société française de thalassothérapie est créée en 1959. C’est en 1964, que le cycliste Louison Bobet décide de développer l’activité thalassothérapie en France en ouvrant l’institut de Quiberon, établissement précurseur de la thalassothérapie moderne.
La thalassothérapie au XXIᵉ siècle
Actuellement, les disciplines proposées dans les instituts thalasso sont largement variées et font usage de matériel de très haute technologie. Quant à l’eau de mer utilisée, elle doit satisfaire les exigences imposées en termes de salinité et de bactériologie.
Les grands hommes
Louison Bobet
Santé et loisir par la mer Louison Bobet, Louis Bobet de son vrai nom, est né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand. Cycliste français professionnel de 1947 à 1961, enregistrant cent vingt-deux victoires durant cette période, il décroche le titre de champion du Monde en 1954. À la suite d’un accident de voiture, il fut […]
Louison Bobet
Santé et loisir par la mer
Louison Bobet, Louis Bobet de son vrai nom, est né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand. Cycliste français professionnel de 1947 à 1961, enregistrant cent vingt-deux victoires durant cette période, il décroche le titre de champion du Monde en 1954.
À la suite d’un accident de voiture, il fut ébloui par les résultats sur son organisme après une cure d’eau de mer à Roscoff. « Les résultats sur mon organisme ébranlé furent si nets, si spectaculaires que, remis sur pied, je restai ébloui par les vertus de l’eau de mer… »
Il entame alors une reconversion en imaginant un nouveau concept de santé-loisir par la mer et ouvre, en mai 1964, le premier institut moderne de thalassothérapie à Quiberon.
Dr. John Latham
L’hôpital marin militaire Le Docteur John Latham est né en 1761 en Angleterre. Médecin anglais, président du collège royal des médecins de 1813 à 1819, il publie deux ouvrages : Mémoire sur l’asthme, en 1810 Notes sur les thérapeutiques, en 1811. Convaincu des bienfaits du milieu marin sur l’organisme, il est le fondateur du premier […]
Dr. John Latham
L’hôpital marin militaire
Le Docteur John Latham est né en 1761 en Angleterre. Médecin anglais, président du collège royal des médecins de 1813 à 1819, il publie deux ouvrages :
- Mémoire sur l’asthme, en 1810
- Notes sur les thérapeutiques, en 1811.
Convaincu des bienfaits du milieu marin sur l’organisme, il est le fondateur du premier hôpital militaire marin anglais en 1790.
Vincent Priessnitz
Un pionnier en Occident Paysan né en 1799 en Tchécoslovaquie, Vincent Priessnitz découvre le pouvoir curatif de l’eau en observant un cerf blessé plonger chaque jour sa blessure dans un ruisseau glacé. Lui-même sujet à des entorses du poignet, il se soigne en l’immergeant dans l’eau froide et en l’enveloppant dans un linge humide. Dès […]
Vincent Priessnitz
Un pionnier en Occident
Paysan né en 1799 en Tchécoslovaquie, Vincent Priessnitz découvre le pouvoir curatif de l’eau en observant un cerf blessé plonger chaque jour sa blessure dans un ruisseau glacé. Lui-même sujet à des entorses du poignet, il se soigne en l’immergeant dans l’eau froide et en l’enveloppant dans un linge humide. Dès lors, il revendique un emploi systématique de l’hydrothérapie qui devient un véritable « marqueur » de la médecine naturelle, sa méthode aura alors le nom de « compresse de Priessnitz ».
En 1822, le Docteur Mourge, médecin-inspecteur des bains de mers de Dieppe introduit en France les principes de Priessnitz et préconise un usage rationnel.
Ambroise Paré
Les propriétés de l’eau de mer Né en 1510 à Laval en Mayenne, Ambroise Paré est le fils d’un agriculteur. En 1529, il entre comme compagnon chirurgien à l’Hôtel-Dieu et devient l’un des pères de la chirurgie moderne. Au XVIe siècle, il signale les propriétés astringentes, réchauffantes, dessicantes et anti-infectieuses de l’eau de mer et […]
Ambroise Paré
Les propriétés de l’eau de mer
Né en 1510 à Laval en Mayenne, Ambroise Paré est le fils d’un agriculteur. En 1529, il entre comme compagnon chirurgien à l’Hôtel-Dieu et devient l’un des pères de la chirurgie moderne.
Au XVIe siècle, il signale les propriétés astringentes, réchauffantes, dessicantes et anti-infectieuses de l’eau de mer et prescrit alors les bains de mer à ses patients.
Le médecin et anatomiste français meurt le 20 décembre 1590 à Paris.
Dr. John Floyer
Les bains froids Sir John Floyer est un médecin anglais né à Hinters dans le Staffordshire en 1649. Etudiant à Oxford, il obtient en 1680, le titre de docteur en médecine puis exerce à Litchfield où il est très apprécié. Pour le récompenser de ces talents, le roi d’Angleterre le fera chevalier. Partisan des bains […]
Dr. John Floyer
Les bains froids
Sir John Floyer est un médecin anglais né à Hinters dans le Staffordshire en 1649. Etudiant à Oxford, il obtient en 1680, le titre de docteur en médecine puis exerce à Litchfield où il est très apprécié. Pour le récompenser de ces talents, le roi d’Angleterre le fera chevalier.
Partisan des bains froids, il en recommande l’utilité et en répand l’usage, notamment dans les rhumatismes chroniques et autres maladies nerveuses.
Il meurt le 1ᵉʳ février 1734.
Il publiera de nombreux ouvrages :
- La pierre de touche de la médecine. Londres 1687.
- L’état surnaturel des humeurs animales décrit par leurs qualités sensibles (doctrine de la fermentation). Londres 1696.
- Recherches sur l’usage raisonnable des bains. Londres 1697.
- Traité sur l’asthme. Londres 1698. Il décrit la maladie selon son expérience personnelle, car il souffrit d’asthme durant sa vie.
- L’horloge du pouls des médecins. Londres 1707-1710. Il est l’un des premiers à compter les pulsations.
- Medicina geronomica ou l’art de conserver la santé des vieillards.
- Une lettre sur le régime à suivre dans la jeunesse. Londres 1724.
Dr. La Bonnardière
Bains de mer et terminologie Si les bienfaits de la mer sont connus depuis des siècles, ce n’est que le 31 décembre 1865, à Montpellier, que le Docteur La Bonnardière présente sa thèse intitulée « Introduction à la thalassothérapie » et signifie alors le soin par la mer à partir des mots grec « thalassa […]
Dr. La Bonnardière
Bains de mer et terminologie
Si les bienfaits de la mer sont connus depuis des siècles, ce n’est que le 31 décembre 1865, à Montpellier, que le Docteur La Bonnardière présente sa thèse intitulée « Introduction à la thalassothérapie » et signifie alors le soin par la mer à partir des mots grec « thalassa », la mer et « therapeia », le soin.
Il exerce à Arcachon en soignant par la mer, dès lors, la thalassothérapie prônera non seulement l’utilisation de l’eau, mais aussi des algues, du sable et du climat marin.
Dr. René Bagot
Sur les traces de son père Ancien externe des hôpitaux de Paris, en 1934, il exerce à l’Hôtel Dieu dans le service de physiologie du Professeur H.DAUSSET. En 1935, il soutient sa thèse : « prévention et traitement des impotences rhumatismales par la mobilisation méthodique ». Membre de la Ligue française contre le Rhumatisme, de […]
Dr. René Bagot
Sur les traces de son père
Ancien externe des hôpitaux de Paris, en 1934, il exerce à l’Hôtel Dieu dans le service de physiologie du Professeur H.DAUSSET. En 1935, il soutient sa thèse : « prévention et traitement des impotences rhumatismales par la mobilisation méthodique ».
Membre de la Ligue française contre le Rhumatisme, de la société française de Médecine Physique et de la société française d’Hydrologie et de Climatologie, en 1953, il devient le médecin directeur de l’Institut marin Rockroum à Roscoff où il mourra en 1981.
Il est l’auteur de nombreuses publications :
- Quelques indications des traitements physiothérapiques. (Gazette Médicales de France n°8.1937).
- Une grande méconnue, la cellulite. (Rhumatologie, Aix Les Bains, octobre 1949).
- La réadaptation et la récupération fonctionnelle en milieu marin. (Congrès de la cure marine, Perros-Guirec, octobre 1956).
- Les possibilités de la thermo-climatologie en Rhumatologie. (Xᵉ congrès International de Thalassothérapie, Cannes, 1957).
- Thalassothérapies des rhumatismes chroniques. (La presse thermale et climatique. N°4 juillet 1959).
- Thalassothérapie des rhumatismes chroniques inflammatoires. Une expérience de 60 ans. (Xᵉ congrès de thalassothérapie. Estoril 1961).
- La place du massage en thalassothérapie. (Annales de Médecine Physique, T.V. N°3, juillet 1962).
- Le rhumatisme chronique dégénératif. Techniques de cure à l’Institut marin Rockroum de Roscoff. (XIIᵉ Congrès international de Thalassothérapie, Venise, 1963).
- Médecine fonctionnelle en climat marin. (Société Française d’Hydrologie et de Climatologie, 1966).
- Syndromes douloureux chroniques et Thalassothérapie. (Société Française d’Hydrologie et de Climatologie, Rennes, 1980).
Dr. Denis Leroy
Thalassothérapie et rééducation Denis Leroy, médecin honoraire des Facultés de Médecine et de Pharmacie de Rennes, est passionné par les vertus réparatrices de la mer. En 1950, il donne son orientation thérapeutique à la thalassothérapie en y alliant la rééducation et donne ainsi toute sa dimension à la kinébalnéothérapie.
Dr. Denis Leroy
Thalassothérapie et rééducation
Denis Leroy, médecin honoraire des Facultés de Médecine et de Pharmacie de Rennes, est passionné par les vertus réparatrices de la mer.
En 1950, il donne son orientation thérapeutique à la thalassothérapie en y alliant la rééducation et donne ainsi toute sa dimension à la kinébalnéothérapie.
Dr. Louis Eugène Bagot
Inventeur de la kinébalnéothérapie Médecin de Marine, Louis-Eugène Bagot est un passionné de climatologie. Après un séjour en Somalie et un passage par la Guadeloupe, il s’installe comme médecin généraliste, en 1887 à St-Pol-de-Léon, en Bretagne et crée un cabinet annexe à quelques kilomètres de là, à Roscoff. En 1899, le Docteur Bagot cherche un […]
Dr. Louis Eugène Bagot
Inventeur de la kinébalnéothérapie
Médecin de Marine, Louis-Eugène Bagot est un passionné de climatologie. Après un séjour en Somalie et un passage par la Guadeloupe, il s’installe comme médecin généraliste, en 1887 à St-Pol-de-Léon, en Bretagne et crée un cabinet annexe à quelques kilomètres de là, à Roscoff.
En 1899, le Docteur Bagot cherche un terrain pour créer un « institut marin ». C’est à Roscoff, précisément, pour le cadre, la qualité de l’air et de l’eau qu’il choisit de construire le premier centre de thalassothérapie.
Le Docteur Bagot substitue au caractère empirique des soins une thérapeutique rationnelle fondée sur la tonicité du climat et la richesse physico-chimique de l’eau de mer. En 1903, il met au point ses méthodes de soin par hydrothérapie des rhumatismes : eau de mer chauffée, mouvement dans l’eau… La kinébalnéothérapie est née.
Son fils, le Docteur René Bagot prendra la relève dans les années 50 et associera à l’hydrothérapie marine un massage cutané réflexe : le palpé-roulé, constituant ainsi un couple thérapeutique unique.
Dr. Richard Russel
Le renouveau anglais Né le 26 novembre 1687 à LEWES en Angleterre, il est le fils d’un chirurgien et pharmacien et obtient le titre de docteur en médecine le 22 décembre 1724 à LEYDEN (en hollande) avec une thèse sur l’épilepsie des enfants. Il retourne en Angleterre à LEWES où il exerce son métier de […]
Dr. Richard Russel
Le renouveau anglais
Né le 26 novembre 1687 à LEWES en Angleterre, il est le fils d’un chirurgien et pharmacien et obtient le titre de docteur en médecine le 22 décembre 1724 à LEYDEN (en hollande) avec une thèse sur l’épilepsie des enfants.
Il retourne en Angleterre à LEWES où il exerce son métier de médecin et s’intéresse aux propriétés de l’eau de mer et à l’usage médical des bains de mer. Ce qu’il décrit n’est pas nouveau, mais il le remet au goût du jour.
En 1750, il publie en latin : « De tabe glandurali sive de usu aquae marinae in morbis glandularum » où il explique son expérience de 25 ans d’utilisation externe et interne de l’eau de mer.
Son ouvrage devient une référence et, en 1752, le Docteur Russel est élu « membre de la société royale ».
Le succès de son livre est tel, qu’une traduction en anglais est réalisée sans son autorisation. Cet ouvrage « pirate » est publié en Angleterre en 1752 puis à Dublin. Il y aura 5 éditions différentes dont la dernière, publiée à Londres en 1769.
Le Docteur Russel construit une maison à Brighton. Grâce à son traité sur l’eau de mer, il permet le développement de cette station balnéaire qui s’impose comme destination favorite de la bonne société anglaise.
En 1755, il publie un 2ᵉ livre « oceonomia naturae in morbis acutis et chronicic glandularum » en latin qu’il traduit lui-même aussitôt en anglais sous le titre « The economy of nature in acute out chronical diseases of the glands ».
Russel disait : « il faut boire l’eau de mer, y faire le bain, manger toutes les choses marines dans lesquelles est concentrée la vertu de la mer ».
Il meurt le 21 décembre 1759 lors d’une visite à Londres.
René Quinton
L’eau de mer en milieu organique En 1904, le biologiste René Quinton établit scientifiquement le rapport organique qui existe entre l’eau de mer et le plasma sanguin. La même année, il publie l’ouvrage scientifique fondateur des vertus thérapeutiques de l’eau de mer : « L’eau de mer en milieu organique ». Il y avance l’hypothèse […]
René Quinton
L’eau de mer en milieu organique
En 1904, le biologiste René Quinton établit scientifiquement le rapport organique qui existe entre l’eau de mer et le plasma sanguin.
La même année, il publie l’ouvrage scientifique fondateur des vertus thérapeutiques de l’eau de mer : « L’eau de mer en milieu organique ». Il y avance l’hypothèse que la première cellule vivante est venue de l’environnement marin et en déduit que l’organisme humain devrait retirer un bénéfice immédiat de la prise de l’eau de mer à la concentration saline originelle, milieu vital de ses cellules.
René Quinton préconise alors une thérapie nommée « La méthode marine », utilisant l’eau de mer diluée et ouvre des dispensaires où des milliers d’enfants atteints de gastro-entérite (fléau de l’époque) sont sauvés.
Après plusieurs années d’efforts, sa méthode de travail le satisfait pleinement, il fait donc breveter sa méthode et enregistrer son produit sous le nom de « Plasma de Quinton ».
Consulter aussi
La thalassothérapie
La thalasso, c’est l’utilisation combinée des bienfaits du milieu marin,
qui comprend le climat marin, l’eau de mer, les boues marines, les algues
et autres substances extraites de la mer, plus d’informations en cliquant ici !
Les programmes et soins
Retrouvez le détail de nos programmes et soins dispensés
dans nos centres adhérents.